fbpx

Hommage à la danseuse Irène Popard (Marcigny – 18/04/2019)

Pour la seconde année consécutive, l’association nationale Irène-Popard a tenu son assemblée générale, samedi 6 avril.

Une importante délégation, sous la conduite de sa présidente, Jeannine Lorca, a été conviée, au salon de l’hôtel de ville, pour une réception officielle, accueillie par Louis Poncet, maire, entouré de ses adjoints.

L’association a pour objectif de restaurer la notoriété de la méthode de danse Irène Popard et de défendre son enseignement pour tous.

Irène Popard appartient aux fortes personnalités qui ont marqué l’histoire de Marcigny, où elle a séjourné. Elle est née à Paris en 1884, est décédée à Marcigny en 1950, où elle est inhumée. Elle a été la créatrice d’une méthode d’expression corporelle, « la gymnastique harmonique et rythmique ». Elle a fondé sa propre école d’enseignement pédagogique à Paris, pour devenir la première femme diplômée de la Sorbonne, et est à l’origine de la première méthode française d’éducation corporelle accessible aux femmes. Elle s’est vu décerner successivement les médailles de chevalier et d’officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur.

Le maire a rappelé qu’une place de Marcigny porte son nom et qu’elle possède son buste à la salle des fondateurs du Musée de la Tour. Cette collection va s’enrichir avec le don d’une médaille par la présidente Jeannine Lorca. Un ouvrage lui a été consacré par Jean Berthelier, ex-président des Amis des arts, association représentée lors de la réception par Chantal Mouterde et M. Darne.

Le portrait d’Irène Popard rejoint le musée (Marcigny – 12/04/2018)

Dimanche, l’Association nationale Irène Popard, représentée par Jeannine Lorca, présidente, a offert au musée de la Tour du moulin la photographie officielle d’Irène Popard par les studios Harcourt. Elle voulait rencontrer les Amis des arts de Marcigny, entourée d’une dizaine d’enseignantes venues de tout l’Hexagone. La remise s’est effectuée en présence de Jean Berthelier, historien, et de Louis Poncet, maire : « Après le pastel du portrait d’Irène, peint par Rudolph Schneider, reçu en 2017, la photo sera bien mise en évidence ! »

L’association continue son œuvre et assure la formation professionnelle des enseignants de la danse selon sa méthode pédagogique où il faut « être et non paraître », où il faut rechercher le plaisir du groupe.

Pour rappel, la danseuse a été la première femme diplômée de la Sorbonne en éducation physique et elle repose au cimetière de Marcigny.

Jacques Laurent (CLP) – Le journal de Saône-et-Loire 

Irène Popard : un portrait donné au musée de la Tour du moulin (Marcigny – 5/06/2017)

 Une place porte le nom d’Irène-Popard dans la ville, où elle a été inhumée en 1950.

Figure marquante de la danse contemporaine, elle a créé une méthode de danse qui porte son nom. Son portrait au pastel, réalisé en 1929, rejoint les collections du musée de la Tour du moulin.

Lire la suite : 

PDF-Page-23-edition-du-charolais-brionnais-20170605

 Le journal de Saône-et-Loire – 5/06/2017

Conférence sur la danseuse Irène Popard

Alors que se poursuit l’exposition de pots à tabac de céramique et les ateliers terre pour enfants au musée de la Tour du Moulin, l’Association des Amis des arts convie à une nouvelle rencontre-débat, jeudi. Elle sera entièrement consacrée à la célèbre danseuse et gymnaste Irène Popard, décédée et inhumée à Marcigny en 1950.

Cette conférence sera animée par Jean-Claude Berthelier, natif de Marcigny, ancien président des Amis des arts.

Née à Paris en 1884, Irène Popard est une enfant du pays, une des places de la commune porte son nom. Créatrice de la gymnastique harmonique et danse rythmique, elle a été une grande dame du XX e siècle. Féministe au sens noble, elle a été un maître remarquable, aussi tenace que généreuse.

En collaboration avec le Centre national de la danse, Jean-Claude Berthelier présentera de nombreux documents sur la vie et l’immense œuvre d’Irène Popard.

 

M. P. (CLP) – Le journal de Saône-et-Loire – 19/07/2011

Née des efforts de la chorégraphe Irène Popard, la méthode de gymnastique rythmique et harmonique portant aujourd’hui son nom est enseignée dans une multitude d’écoles de danse. Mais, à l’occasion du soixantième anniversaire du décès de l’artiste, le 28 mars 2010, l’Association nationale Irène Popard procédera à l’inauguration d’une formation diplômante dont les premières cessions débuteront en juin. L’association ne cache pas sa volonté devoir le diplôme ainsi délivré inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles d’ici trois ans.

Influencée par les travaux du compositeur Emile Jacques-Dalcroze, du physicien Georges Demeny, de la danseuse Isadora Duncan et du philosophe Henry Bergson, la méthode Irène Popard associe la pratique de la gymnastique à celle de la danse classique dans une union harmonique et rythmique. Développée pour tous les âges, cette méthode — dont l’apprentissage peut débuter dès l’âge de trois ans, mais qui s’adresse également aux seniors — est reconnue pour sa richesse à la fois gymnique et esthétique. Mais si de nombreux centres l’enseignaient déjà, aucun certificat de spécialisation reconnu ne sanctionnait son apprentissage jusqu’à présent. Une situation que l’Association nationale Irène Popard compte bien faire évoluer.

Six sessions de 25 jours, comptabilisant un total de 200 heures, seront organisées dès le mois de juin et s’étaleront pendant toute la durée des vacances scolaires. Une nécessité pour les dirigeants de l’association souhaitant ouvrir cette formation, entre autres, aux enseignants d’EPS ou aux professeurs des écoles afin, qu’à leur tour, ces derniers fassent bénéficier leurs élèves de la méthode Irène Popard dès la rentrée 2010. L’idée générale présidant à cette formation spécifique, basée sur le respect du corps, la progression constante et la pédagogie de l’approche corporelle, consiste à faire animer chaque session par deux professeurs afin de créer un environnement de travail permettant à chaque apprenant de s’approprier les séries de mouvements.

Le lancement officiel de ce nouveau cursus de 200 heures se tiendra le dimanche 28 mars 2010 à l’auditorium du centre d’animation Louis Lumière – 46, rue Louis Lumière dans le vingtième arrondissement de Paris, dès 16 heures. A l’occasion de cette journée, un hommage sera rendu à la chorégraphe, décédée en 1950.

 

Inffo-centre – Mars 2010